LesĂ©lĂšves de CE2, de CM1 et de CM2 des Ă©coles woippyciennes participent Ă  une vaste campagne de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Woippy. La sĂ©curitĂ© routiĂšre est l’affaire de tous Body Afin de dĂ©velopper en interne une culture de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ©, le groupe coopĂ©ratif AxĂ©rĂ©al implique aujourd’hui l’ensemble de ses Ă©quipes dans une ambitieuse stratĂ©gie de prĂ©vention des accidents professionnels. Des silos de grains aux moulins, des usines de production d’aliments pour animaux aux malteries, c’est l’ensemble des entitĂ©s d’AxĂ©rĂ©al qui font aujourd’hui de la protection des salariĂ©s et des parties prenantes adhĂ©rents, clients
 une prioritĂ©. Assurer la sĂ©curitĂ© des femmes et des hommes qui travaillent au sein d’AxĂ©rĂ©al est un prĂ©requis pour l’ensemble de nos activitĂ©s, affirme Romain Gallas, administrateur AxĂ©rĂ©al. C’est pour cela que nous cherchons ĂȘtre proactifs sur le sujet ». Pour porter une telle ambition, une politique sĂ©curitĂ© notamment a Ă©tĂ© mise en place il y a trois ans. ImpulsĂ©e par la Direction, elle a permis de placer le sujet au rang des prioritĂ©s stratĂ©giques d’AxĂ©rĂ©al. Un vrai Ă©lan a Ă©tĂ© donnĂ© », confirme SĂ©bastien Richomme, responsable sĂ©curitĂ© du pĂŽle Agriculture & FiliĂšres. La sĂ©curitĂ© est rĂ©ellement l’affaire de tous, et l’élan portĂ© se retrouve donc Ă  tous les niveaux du groupe coopĂ©ratif. Des points sur la sĂ©curitĂ© sont par exemple rĂ©guliĂšrement rĂ©alisĂ©s lors des comitĂ©s de direction. Un comitĂ© sĂ©curitĂ© rĂ©unit par d’ailleurs une fois par mois les directeurs de chaque Business Unit BU du pĂŽle Agriculture & FiliĂšres chaĂźne du grain, meunerie, Ă©levage. Cela permet des Ă©changes constructifs sur les difficultĂ©s rencontrĂ©es, les dĂ©marches de progrĂšs Ă  mener
 », poursuit SĂ©bastien Richomme. Un partage des bonnes pratiques peut Ă©galement ĂȘtre rĂ©alisĂ©. Une dynamique proactive que l’on retrouve Ă©galement chez Boortmalt, activitĂ© malt du groupe AxĂ©rĂ©al. Chaque accident est Ă©vitable » La question de la sĂ©curitĂ© est abordĂ©e au quotidien sur le terrain, grĂące Ă  un important travail de communication. Des animateurs sĂ©curitĂ© terrain sont lĂ  pour aider les managers de proximitĂ© Ă  avancer sur le sujet. Nous devons convaincre 100 % de nos collaborateurs que la sĂ©curitĂ© est un prĂ©requis Ă  toute action. Il faut qu’ils aient conscience de l’importance de cette question et aient envie de se protĂ©ger », explique SĂ©bastien Richomme. Pour accompagner la dĂ©marche, diffĂ©rentes initiatives ont Ă©tĂ© prises. C’est le cas par exemple de rituels comme les 5 minutes sĂ©curitĂ© ». Plusieurs fois par semaine, les responsables locaux prĂ©sentent le travail du jour Ă  leurs Ă©quipes, les risques qui y sont liĂ©s et les moyens de s’en prĂ©munir. Formations et sensibilisations sont par ailleurs rĂ©guliĂšrement proposĂ©es pour permettre aux collaborateurs de dĂ©velopper les rĂ©flexes nĂ©cessaires Ă  leur protection et celles des parties prenantes mesures de protection, signalement de toute situation Ă  risque
. Des Rencontres sĂ©curitĂ© terrain ont Ă©galement Ă©tĂ© instituĂ©es pour amĂ©liorer les comportements du quotidien voir ci-dessous. La politique sĂ©curitĂ© du groupe s’appuie sur un principe fondamental chaque accident est Ă©vitable. Pour preuve, l’expĂ©rience rappelle que la majoritĂ© de ces accidents sont imputables Ă  l’organisation au comportement des personnes en prĂ©sence. La communication portĂ©e par AxĂ©rĂ©al met notamment l’accent sur les bonnes pratiques Ă  adopter face Ă  cinq risques majeurs les chutes de hauteur, les interventions en cellules, l’utilisation des engins de manutention chariots Ă©lĂ©vateurs
, les risques routiers et la question des troubles musculosquelettiques lombalgie, entorse
. En s’appuyant sur une sensibilisation au long cours des Ă©quipes mais aussi sur une analyse rigoureuse des incidents survenus, le groupe poursuit ainsi un objectif ambitieux le zĂ©ro accident. Des Rencontres sĂ©curitĂ© terrain pour dĂ©velopper les bonnes pratiques De la farine au sol qui risque de faire glisser un collaborateur, un sac mal portĂ© qui peut fragiliser le dos d’un salarié  Dans leur quotidien professionnel, les collaborateurs ne perçoivent pas toujours les risques induits par certaines situations. Tout l’objectif des Rencontres sĂ©curitĂ© terrain est lĂ  dĂ©tecter les comportements Ă  risque, et rĂ©duire ainsi les accidents, en apportant un Ɠil neuf sur des situations de travail. L’Ɠil neuf, c’est celui portĂ© par deux membres de l’encadrement qui vont Ă©tudier avec attention le travail d’un salariĂ©, dans un esprit collaboratif et bienveillant. AprĂšs une dizaine de minutes d’observation, un dialogue constructif va se nouer sur le mode opĂ©ratoire du collaborateur, afin de dĂ©terminer d’éventuelles pistes d’amĂ©lioration. Le port des EPI Equipements de protection individuelle a-t-il Ă©tĂ© respectĂ© ? L’échelle utilisĂ©e Ă©tait-elle la plus adaptĂ©e ? La zone de travail a-t-elle Ă©tĂ© nettoyĂ©e au bon moment ? Autant de points d’attention qui pourront ĂȘtre Ă©voquĂ©s afin de faire progresser la sĂ©curitĂ© sur le site et servir au plus grand nombre. AprĂšs avoir Ă©tĂ© lancĂ©es dans la branche Agriculture d’AxĂ©rĂ©al, ces Rencontres ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es au sein d’Axiane Meunerie en 2021. 200 collaborateurs de terrain bĂ©nĂ©ficient dĂ©sormais deux fois par an d’une telle initiative, explique Laurent Gandouin, directeur industriel & supply chain chez Axiane Meunerie. 80 % de nos accidents sont liĂ©s Ă  des chutes de plain-pied ou des ports de charge. Des bonnes pratiques peuvent permettre de les Ă©viter. Nous disposons avec ces rencontres d’un bon moyen pour agir en ce sens ». Chaque rencontre permet aux collaborateurs de prendre quelques engagements simples pour faire progresser leur propre sĂ©curitĂ©. La question des accidents est le plus souvent liĂ©e Ă  une prise de conscience des risques », rappelle Laurent Gandouin. Dans le mĂȘme temps, le manager peut relever quelques amĂ©nagements de postes Ă  rĂ©aliser pour prĂ©venir certains accidents, comme par exemple l’installation d’aspirateurs Ă  chaque Ă©tage d’un bĂątiment ou la mise en place de rangements dĂ©diĂ©s aux outils du collaborateur ». Boortmalt une malterie construite sans aucun accident en Ethiopie Des rĂ©flexes de sĂ©curitĂ© doivent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s dans les actions du quotidien des collaborateurs du groupe. Mais il est Ă©galement essentiel qu’ils soient adoptĂ©s dans le cadre de chantiers d’exception portĂ©s par la coopĂ©rative. C’est ce Ă  quoi s’est attachĂ© Boortmalt, le pĂŽle malt international d’AxĂ©rĂ©al, lors de la construction de sa premiĂšre malterie africaine, en Ethiopie, entre 2018 et 2021. SituĂ©e dans le parc industriel de Debre Birhan, cette unitĂ© de production a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e en faisant de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© des travailleurs prĂ©sents une prioritĂ© centrale. Pour porter cette ambition, nous nous sommes assurĂ©s d’avoir un responsable de la sĂ©curitĂ© prĂ©sent sur le chantier dĂšs le premier jour de construction, et nous l’avons intĂ©grĂ© durant toute la phase opĂ©rationnelle, explique Mauricio Corsi, Responsable sĂ©curitĂ©, santĂ© et environnement chez Boortmalt, filiale malt du groupe AxĂ©rĂ©al, ce responsable sur place a accompagnĂ© la crĂ©ation de se site, en insufflant la culture de la sĂ©curitĂ© Boortmalt ». De mĂȘme, un suivi scrupuleux des mesures de santĂ© et de sĂ©curitĂ© en vigueur au sein du groupe, valant Ă  l’échelle internationale, a Ă©tĂ© instaurĂ©. Elles ont Ă©tĂ© respectĂ©es en prenant soin, dans le mĂȘme temps, de tenir compte des enjeux locaux. L’ensemble des mesures prises nous a permis de construire cette usine sans qu’aucun accident ne soit Ă  dĂ©plorer », se satisfait Mauricio Corsi. DĂ©sormais opĂ©rationnelle, la malterie Ă©thiopienne offre une capacitĂ© de tonnes, approvisionnĂ©e par des agriculteurs locaux.

La sĂ©curitĂ© c'est l'affaire de tous, ça n'est pas uniquement l'affaire des forces de l'ordre", a-t-il rappelĂ© aprĂšs avoir rencontrĂ© les policiers, gendarmes, agents de la sĂ»retĂ© de la SNCF et de la RATP. "Les dĂ©fis sont immenses mais le gouvernement, les forces de l'ordre, l'ensemble des opĂ©rateurs sont extrĂȘmement mobilisĂ©s pour mettre des moyens

Chaque annĂ©e, le 7 juin, se tient la JournĂ©e mondiale de la sĂ©curitĂ© alimentaire pour souligner l'importance de la sĂ©curitĂ© alimentaire dans la rĂ©alisation du Programme 2030. ©Eleonora Grunge/ 06/06/2019Sans un accĂšs universel Ă  une alimentation saine, nous ne pourrons pas rĂ©aliser les objectifs du Programme 2030. On estime que 600 millions de personnes tombent malades chaque annĂ©e en mangeant des aliments contaminĂ©s par des bactĂ©ries, des virus, des toxines ou des produits chimiques - et 420 000 d'entre elles en meurent. Lorsque la nourriture n'est pas saine, les enfants ne peuvent pas apprendre et les adultes ne peuvent pas travailler. En d'autres termes, le manque d'accĂšs Ă  des aliments sains entrave le dĂ©veloppement humain. Pour souligner le rĂŽle crucial de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments dans la promotion de la santĂ© et l'Ă©limination de la faim, la JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments est cĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e le 7 juin. Son but est d'attirer l'attention et d'inspirer des actions pour aider Ă  prĂ©venir, dĂ©tecter et gĂ©rer les risques d'origine alimentaire, contribuant ainsi Ă  la sĂ©curitĂ© alimentaire, la santĂ© humaine, la prospĂ©ritĂ© Ă©conomique, l'agriculture, au tourisme, au dĂ©veloppement durable et permettant l’accĂšs aux marchĂ©s. Si vous produisez, transformez, vendez ou prĂ©parez des aliments, vous avez un rĂŽle Ă  jouer dans leur salubritĂ©. Voici cinq façons de faire la diffĂ©rence en matiĂšre de sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments 1. S'assurer que la nourriture est saine Les gouvernements ont un rĂŽle essentiel Ă  jouer pour garantir que les aliments sont sĂ»rs et nutritifs pour tous. Et ils ont de bonnes raisons de le faire selon la Banque mondiale, les aliments dangereux coĂ»tent - Ă  eux seuls - aux Ă©conomies Ă  revenu faible et moyen environ 95 milliards de dollars EU en perte de productivitĂ© annuelle. Pour aider Ă  rĂ©duire ce chiffre, les dĂ©cideurs peuvent promouvoir des systĂšmes agricoles et alimentaires durables, en encourageant la collaboration entre les secteurs de la santĂ© publique, de la santĂ© animale, de l'agriculture et autres. Les pays peuvent Ă©galement se conformer aux normes internationales Ă©tablies par la Commission du Codex Alimentarius. 2. Cultiver des aliments en toute sĂ©curitĂ© Pour garantir un approvisionnement suffisant en denrĂ©es alimentaires sĂ»res au niveau mondial tout en minimisant leur impact environnemental et en s'adaptant au changement climatique, les producteurs de denrĂ©es alimentaires doivent adopter de bonnes pratiques. Au fur et Ă  mesure que les systĂšmes de production alimentaire se transforment et s'adaptent aux conditions changeantes, les agriculteurs doivent Ă©tudier soigneusement les meilleurs moyens de faire face aux risques potentiels et de s'assurer de la salubritĂ© des aliments. Prendre en compte la santĂ© des plantes et des animaux, par exemple, peut contribuer Ă  combattre la rĂ©sistance aux antimicrobiens et Ă  rĂ©duire ce chiffre de 700 000 personnes qui meurent chaque annĂ©e dans le monde d'infections rĂ©sistantes aux antimicrobiens. La sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments doit ĂȘtre assurĂ©e Ă  chaque Ă©tape de la chaĂźne de valeur - du producteur au consommateur, en passant par le vendeur. A gauche ©Edmund Lowe Photography/ A droite ©Dusan Petkovic/ 3. PrĂ©server la salubritĂ© des aliments Pour les exploitants d'entreprises, les contrĂŽles prĂ©ventifs peuvent rĂ©soudre la plupart des problĂšmes de sĂ©curitĂ© alimentaire. Tous ceux qui participent aux opĂ©rations alimentaires - de la transformation Ă  la vente au dĂ©tail - doivent s'assurer du respect de programmes tels que le SystĂšme d’analyse des risques – points critiques pour leur maĂźtrise HACCP, qui identifie, Ă©value et maĂźtrise les risques importants pour la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments. En plus de rĂ©duire les risques de maladie, les bonnes pratiques de transformation, de stockage et de conservation peuvent Ă©galement permettre de rĂ©duire les pertes aprĂšs rĂ©colte et aider Ă  prĂ©server la valeur nutritionnelle des aliments. Elles permettent aussi aux entreprises de maximiser leur participation Ă  un commerce alimentaire mondial de 1,6 trillion de dollars EU. 4. VĂ©rifier la salubritĂ© des aliments Les consommateurs ont le pouvoir d'exiger des aliments sĂ»rs et sains. Vu la complexitĂ© de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments, les consommateurs doivent avoir accĂšs en temps opportun Ă  des renseignements clairs et fiables sur les risques nutritionnels et les risques de maladie associĂ©s Ă  leurs choix alimentaires. Investir dans l’éducation des consommateurs Ă  la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments peut permettre de rĂ©duire les maladies d'origine alimentaire et de rĂ©aliser des Ă©conomies allant jusqu'Ă  dix fois chaque dollar investi. Les consommateurs doivent avoir la capacitĂ© de faire, pour eux-mĂȘmes, des choix alimentaires sains et pour la planĂšte, de soutenir des systĂšmes alimentaires durables. 5. Soutenir ensemble la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments En fin de compte, la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments est une responsabilitĂ© partagĂ©e. Les gouvernements, les organismes Ă©conomiques rĂ©gionaux, les organisations des Nations Unies, les agences de dĂ©veloppement, les organisations commerciales, les groupes de consommateurs et de producteurs, les institutions universitaires et de recherche et les entitĂ©s du secteur privĂ© doivent travailler ensemble sur ces questions qui nous concernent tous. La collaboration est nĂ©cessaire Ă  l'Ă©chelle mondiale, rĂ©gionale et locale - entre les secteurs au sein d'un gouvernement et au-delĂ  des frontiĂšres - pour lutter contre les Ă©pidĂ©mies de maladies d'origine alimentaire dans le monde. La sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments est essentielle pour promouvoir la santĂ© et Ă©radiquer la faim. Elle pourrait sauver chaque annĂ©e la vie de 420 000 personnes. ©WAYHOME studio/ La salubritĂ© des aliments est essentielle, non seulement pour amĂ©liorer la santĂ© et la sĂ©curitĂ© alimentaire, mais aussi pour prĂ©server les moyens d’existence, le dĂ©veloppement Ă©conomique, le commerce et la rĂ©putation internationale de chaque pays. Les maladies d'origine alimentaire entravent le dĂ©veloppement socio-Ă©conomique en mettant Ă  rude Ă©preuve les systĂšmes de santĂ© et en nuisant aux Ă©conomies nationales, au tourisme et au commerce. Un monde FaimZĂ©ro ne peut ĂȘtre atteint que si les aliments consommĂ©s sont sans danger. A l’occasion de cette JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments, soyons, comme chaque jour, reconnaissants pour la salubritĂ© de nos aliments et prenons des mesures pour nous assurer que la sĂ©curitĂ© alimentaire est bien l'affaire de tous. Pour en savoir plus Site web Les normes alimentaires internationales du Codex Alimentarius Site web La FAO et la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments Site web JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments en anglais RĂ©cit L'avenir de l'alimentation FutureofFood dĂ©pend de l'avenir de la sĂ©curitĂ© alimentaire RĂ©cit Si c’est nocif, ce n’est pas un aliment RĂ©cit Codex Alimentarius protĂ©ger la santĂ©, faciliter le commerce

Puisquela sĂ©curitĂ© est l’affaire de tous, elle est celle de chacun d’entre nous, d’entre vous. C’est pourquoi nous avons voulu mettre Ă  l’honneur ces personnels qui, tous les jours de l’annĂ©e et 24h/24h, accomplissent avec professionnalisme et dĂ©termination une mission de sĂ©curitĂ© publique qui participe au maintien de l’ordre et de la discipline dans nos

La responsabilitĂ© en SST l'affaire de tous! PubliĂ© le 03/10/2017 Voir toutes les infos Tout le monde le sait, mais est-ce que tout le monde le fait? Pour que cela fonctionne vraiment en santĂ©-sĂ©curitĂ©, pour les meilleurs rĂ©sultats, c'est-Ă -dire, le moins d’accidents possible, voire mĂȘme, zĂ©ro accident, il est essentiel que tout le monde dans l’entreprise prenne ses responsabilitĂ©s. La haute direction doit faire savoir que la SST est une valeur importante. Et elle doit donner les moyens nĂ©cessaires pour le prouver ressources matĂ©rielles et humaines, et temps. Les cadres doivent s’impliquer dans chacun des outils de prĂ©vention et, surtout, mobiliser leurs travailleurs autour des efforts de prĂ©vention. Les travailleurs, quant Ă  eux, doivent adhĂ©rer aux rĂšgles de sĂ©curitĂ©, et mĂȘme, aller au-delĂ  en faisant preuve d’initiatives sĂ©curitaires. Ces exemples, parmi tant d’autres, de prises de responsabilitĂ©s en SST Ă  diffĂ©rents niveaux, nous les connaissons tous. Mais est-ce que nous agissons tous de façon responsable? Force est de constater que ce n’est pas toujours le cas! La haute direction doit faire savoir que la SST est une valeur importante. Et elle doit donner les moyens nĂ©cessaires pour le prouver ressources matĂ©rielles et humaines, et temps. Les cadres doivent s’impliquer dans chacun des outils de prĂ©vention et, surtout, mobiliser leurs travailleurs autour des efforts de prĂ©vention. Les travailleurs, quant Ă  eux, doivent adhĂ©rer aux rĂšgles de sĂ©curitĂ©, et mĂȘme, aller au-delĂ  en faisant preuve d’initiatives sĂ©curitaires. Ces exemples, parmi tant d’autres, de prises de responsabilitĂ©s en SST Ă  diffĂ©rents niveaux, nous les connaissons tous. Mais est-ce que nous agissons tous de façon responsable? Force est de constater que ce n’est pas toujours le cas! Curieusement, quand ça accroche » en termes de responsabilitĂ©s en SST dans une entreprise, ce n’est pas dĂ» au fait que les acteurs de chaque niveau hiĂ©rarchique n’ont aucune idĂ©e des responsabilitĂ©s qui leur incombent. C’est plus un problĂšme de perception. C’est-Ă -dire qu’à tous les niveaux dans l’entreprise les gens ont tendance Ă  dĂ©terminer que c’est Ă  tel ou tel autre niveau que les rĂ©elles responsabilitĂ©s se trouvent. À leur niveau, ce serait moins important
 Un exemple un dirigeant qui inscrit ses superviseurs dans une formation pour enquĂȘter et analyser les accidents sans toutefois s’assurer que leur charge de travail leur permet de prendre le temps nĂ©cessaire afin de bien effectuer le travail d’enquĂȘte et d’analyse lorsqu’un accident survient. Un autre exemple des superviseurs qui sont persuadĂ©s que la prĂ©vention, c’est surtout l’affaire des travailleurs parce que ce sont eux qui, au final, vont en bĂ©nĂ©ficier le plus en ne se blessant pas. Un dernier exemple un groupe de travailleurs qui s’implique trĂšs peu en prĂ©vention sous prĂ©texte que c’est aux boss » de s’en occuper, parce que c’est leur entreprise et que la loi les y oblige. Dans notre cours Formation Ă  la supervision, on voit, bien entendu, les responsabilitĂ©s du superviseur, mais aussi que la responsabilitĂ© doit ĂȘtre partagĂ©e en santĂ©-sĂ©curitĂ©. À tous les niveaux, on doit mettre l’épaule Ă  la roue. Entre autres, parce que c’est au niveau du plancher » que se trouvent les risques et les dangers, les rĂšgles doivent y ĂȘtre scrupuleusement respectĂ©es. L’information doit Ă©galement provenir des travailleurs dans les cas oĂč des situations anormales sont rencontrĂ©es ou pour des pistes d’amĂ©lioration. La supervision, quant Ă  elle, en sandwich entre le dirigeant et les travailleurs, doit jouer son rĂŽle de transmetteur dans les deux sens. Elle doit aussi s’investir dans les outils de prĂ©vention, montrer l’exemple et encadrer les employĂ©s. Le dirigeant, lui, doit dĂ©montrer que la SST ce n’est pas que sur du papier, il doit rendre disponibles les ressources financiĂšres et humaines, et accorder du temps, en vue d’obtenir une performance dont il sera fier, mais aussi, pour dĂ©montrer qu’il a Ă  cƓur l’intĂ©gritĂ© physique des membres de son personnel. Si votre personnel ne perçoit pas clairement ses responsabilitĂ©s en SST, il importe d’agir positivement en ce sens. Consultez notre programmation de formations, chaque niveau hiĂ©rarchique peut y trouver son compte.

Ilest toutefois rassurant de constater que la gestion de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© au travail n’est pas forcĂ©ment un exercice complexe! Des progrĂšs considĂ©rables rĂ©sultent souvent de mesures simples. Dans bien des cas, il n’est mĂȘme pas besoin d’avoir des compĂ©tences particuliĂšres pour dĂ©terminer les risques et les contrer. D

Et de trois ! Le dĂ©putĂ© Thomas Gassilloud poursuit sa sĂ©rie de dĂ©bats publics, dans la 10e circonscription de Lyon. Objectif donner la parole aux citoyens et renforcer le lien entre le local et le national ». AprĂšs l’éducation Ă  Saint-Genis-Laval puis le numĂ©rique Ă  CharbonniĂšres-les-Bains, le comitĂ© de circonscription animĂ© par Fabienne Tirtiaux, a rĂ©uni la population Ă  l’espace culturel Éole, Ă  Craponne. À l’ordre du jour la sĂ©curitĂ© au quotidien, un thĂšme sensible et ĂŽ combien d’actualitĂ©, aprĂšs cette terrible attaque au couteau perpĂ©trĂ©e quelques jours auparavant Ă  Paris. Si la rĂ©union citoyenne a Ă©tĂ© suivie, dans la salle, par quelque 160 personnes, le dĂ©bat continue en ligne, sur la page facebook de Thomas Gassilloud oĂč l’enregistrement complet a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© visionnĂ© prĂšs de 800 fois. Face Ă  la menace terroriste omniprĂ©sente, la sĂ©curitĂ© nationale est devenue l’une des prioritĂ©s de l’État. Pas un hasard si le ministĂšre de l’IntĂ©rieur est l’un des rares Ă  voir son budget augmenter +9%, tient Ă  prĂ©ciser, d’emblĂ©e, Thomas Rudigoz, dĂ©putĂ© du RhĂŽne et membre de la commission des lois. Tout en rappelant, au passage, la rĂ©activitĂ© du gouvernement en la matiĂšre, avec notamment la mise en application de la loi Silt SĂ©curitĂ© intĂ©rieure et lutte contre le terrorisme qui a fait suite Ă  l’État d’urgence prorogĂ© jusqu’en novembre dernier, un Ă©tat exceptionnel qui ne pouvait plus durer », explique l’élu ; le vote d’un autre texte sur l’assignation Ă  rĂ©sidence et les visites domiciliaires » et la dĂ©cision de recruter, d’ici Ă  la fin du mandat d’Emmanuel Macron, 10 000 hommes et femmes pour complĂ©ter les effectifs de police et de gendarmerie. Depuis 15 mois, 22 attentats ont Ă©tĂ© dĂ©jouĂ©s », souligne-t-il. Pas de quoi, pourtant, rassurer les citoyens. Dans la salle, l’un d’eux s’interroge sur le nombre de fichĂ©s S »  Cinq cents, souffle-t-on, dans le dĂ©partement du RhĂŽne. A la tribune, le maire de Craponne, Alain Galliano, vice-prĂ©sident de la mĂ©tropole de Lyon, serait d’avis d’en connaĂźtre les identitĂ©s sur sa commune de 12 000 habitants. Je comprends cette demande, c’est un vrai dĂ©bat », reconnaĂźt Thomas Rudigoz. Reste Ă  savoir comment une telle rĂ©vĂ©lation serait apprĂ©hendĂ©e par un Ă©lu, compte tenu des peurs qu’elle peut susciter. Le risque Ă©tant qu’un ou une maire un peu fĂ©brile, panique et crĂ©e plus d’émois et d’inquiĂ©tudes dans sa commune », relĂšve-t-il. Comme le rappelle le colonel Thibault Lagrange, commandant du groupement de gendarmerie du RhĂŽne, un fichĂ© S est une personne signalĂ©e dans un cadre prĂ©ventif du risque terroriste ». Par dĂ©finitions, les fichĂ©s S peuvent, par leur activitĂ© ou leur entourage, reprĂ©senter un risque de trouble Ă  l’ordre public ou une atteinte Ă  la sĂ»retĂ© de l’État. Dans ce fichier, on estime la dangerositĂ© d’humains, or cette estimation est humaine et n’est donc, par essence, pas parfaite », tempĂšre le colonel. A la question de rendre public un tel fichier, Thomas Gassilloud se montre, avec le recul, dubitatif, l’intĂ©rĂȘt de la fiche S Ă©tant que l’individu ne sait pas qu’il est sous surveillance », commente-t-il. A l’échelle locale, Olivier Rigal, commandant de la compagnie de gendarmerie de l’Arbresle – l’une des deux compagnies avec celle de Givors, dans la 10e circonscription de Lyon qui compte 6 brigades territoriales – dresse un Ă©tat des lieux de la dĂ©linquance. MĂȘme si le territoire reste plutĂŽt privilĂ©giĂ©, l’insĂ©curitĂ© se traduit par une dĂ©linquance au spectre trĂšs large », de la petite dĂ©linquance du quotidien Ă  la fermeture, il y a trois ans, d’une mosquĂ©e salafiste sur le secteur de l’Arbresle, rouverte depuis avec un imam modĂ©rĂ©. En 2017, le nombre d’interventions variait selon les communes, entre 800 Ă  Saint-Laurent-de-Chamousset, et 2160 Ă  Saint-Genis-Laval, avec, un point noir dans l’Ouest lyonnais les cambriolages ». Le maire de Craponne, le reconnaĂźt Les incivilitĂ©s, la petite dĂ©linquance, les cambriolages ou les vols Ă  l’arrachĂ©e, arrivent chez nous depuis une quinzaine d’annĂ©es », lĂąche-t-il, amer. Dans ce contexte, la commune a notamment investi 400 000 € pour rapprocher sa police municipale dans le centre-ville et a fait installer 16 camĂ©ras fixes et 4 mobiles. Nous travaillons Ă©troitement avec la gendarmerie », confirme le maire. Le commandant Rigal l’assure la vidĂ©oprotection apporte une aide dans la rĂ©solution des affaires », pour repĂ©rer par exemple un numĂ©ro d’immatriculation. Pour autant, de l’avis des intervenants, la sĂ©curitĂ© reste l’affaire de tous ». Aussi, la gendarmerie lance-t-elle un appel, par la voix du commandant de la brigade de l’Arbresle On a besoin de la population vos yeux et vos oreilles nous permettent d’orienter nos recherches, insiste-t-il. N’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter ». Le mieux Ă©tant d’appeler directement le 17, lorsque vous repĂ©rez un comportement suspect ». Les dispositifs de participation citoyenne c’est le cas Ă  Craponne, comme le rappelle le maire, avec 20 rĂ©fĂ©rents dans 9 quartiers de la commune » entrent pleinement dans cette dĂ©marche. Nous sommes aussi sur le point de crĂ©er, Ă  dĂ©faut d’un Conseil local de sĂ©curitĂ© et de prĂ©vention de la dĂ©linquance CLSPD, un comitĂ© de veille de la dĂ©linquance avec toutes les parties prenantes dont une synergie entre la police municipale et la gendarmerie pour assurer le bien vivre ensemble », poursuit M. Galliano. Le lancement rĂ©cent de la police de sĂ©curitĂ© du quotidien par GĂ©rard Collomb, ministre de l’IntĂ©rieur, a pour objectif de recrĂ©er cette proximitĂ© avec la population, les commerçants, les Ă©lus, les partenaires, bailleurs sociaux et autres
 », explique Thomas Rudigoz. Dans le RhĂŽne, en zone police, le quartier des Minguettes, Ă  VĂ©nissieux, et celui de Mermoz, Ă  Lyon, ont Ă©tĂ© retenus par le gouvernement, ainsi que quelques autres dans le 8e arrondissement. Des quartiers avec de grosses problĂ©matiques de dĂ©linquance la volontĂ© est de renforcer ici, les effectifs de police avec, aussi, des moyens supplĂ©mentaires en matiĂšre d’équipements modernes pour l’ensemble des Ă©quipages. » Les bailleurs sociaux se doivent, eux aussi, de jouer un rĂŽle actif, pour prĂ©server la tranquillitĂ© de nos rĂ©sidents et leur assurer un environnement paisible », tĂ©moigne CĂ©line Naquin, chef du projet sĂ»retĂ© Ă  Lyon MĂ©tropole Habitat. A l’échelle du Grand Lyon, quatorze bailleurs se mobilisent au sein d’un dispositif visant Ă  amĂ©liorer la tranquillitĂ© de leurs locataires. Cela passe par la mise en place d’agents de mĂ©diation et d’agents de sĂ©curitĂ© dans des rĂ©sidences ciblĂ©es ; des agences de proximitĂ© ; des actions de dĂ©veloppement social et de prĂ©vention », Ă©numĂšre-t-elle. Mais aussi des rĂ©amĂ©nagements, dans les immeubles, des halls traversants ou des recoins plus ou moins sombres
 Dans le Grand Lyon, 4408 intervention ont ainsi Ă©tĂ© menĂ©es l’an dernier. Mais tout cela a un coĂ»t », reconnaĂźt Mme Naquin. En tant qu’acteurs de la sĂ©curitĂ©, les bailleurs sociaux prĂ©conisent des Ă©volutions lĂ©gislatives. Nous avons demandĂ© que le dĂ©lit d’occupation des parties communes, passible de six mois d’emprisonnement et de 7500 € d’amendes, trĂšs difficile Ă  caractĂ©riser et donc Ă  appliquer, bascule en contravention la sanction serait immĂ©diate dĂšs lors que les forces de l’ordre constateraient l’infraction », Ă©voque-t-elle. Autre proposition des bailleurs sociaux obtenir un droit de rĂ©siliation du bail pour des locataires investis dans des trafics de stupĂ©fiants, dans leur rĂ©sidence ou dans leur logement ; ainsi que la possibilitĂ© de dĂ©poser une plainte en cas d’agression d’un collaborateur. Or, aujourd’hui, ils ne le font pas car ils ont peur des reprĂ©sailles, et les bailleurs ne peuvent pas se substituer Ă  eux car ils ne sont pas les victimes directes ». Et de proposer, dans la foulĂ©e, la mise en place de rĂ©fĂ©rents bailleurs » auprĂšs des tribunaux afin de mieux suivre les plaintes, leurs suites judiciaires et de traiter avec eux sur des secteurs relativement sensibles ». Le commandant Rigal se montre pragmatique. Deux tiers des infractions n’ont pas d’auteurs identifiĂ©s. Sur le tiers des infractions avec auteurs identifiĂ©s, moins de la moitiĂ© font l’objet de poursuites. Sur la moitiĂ© des auteurs d’infractions identifiĂ©s et poursuivis, moins de 10% sont incarcĂ©rĂ©s. Des rĂ©ponses alternatives sont apportĂ©es pour tout le reste. Et malgrĂ© tout, les prisons sont pleines
 » De lĂ  Ă  imaginer des stages de rééducation au bon civisme », selon l’expression de Thomas Gassilloud
 Certes, les tribunaux peuvent condamner les petits dĂ©linquants Ă  des travaux d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Mais les procĂ©dures sont longues, avec le sentiment, pour la population, que rien ne se passe », souffle quelqu’un dans l’assistance
 Peut-ĂȘtre faudrait-il simplifier tout cela et permettre aux maires d’infliger des travaux d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ? », s’interroge Thomas Gassilloud. Le Cdt Rigal rappelle au passage la comparution immĂ©diate », une des rares procĂ©dures judiciaires dans laquelle on a une quasi-immĂ©diatetĂ© de la sanction pĂ©nale par rapport Ă  la commission des faits. Existe aussi le rappel Ă  la loi par officier de police judiciaire le magistrat nous prescrit de rappeler Ă  l’intĂ©ressĂ© ce qu’il encourt en cas de rĂ©cidive ». C’est cette nouvelle forme de petite dĂ©linquance qui crĂ©e ce sentiment d’insĂ©curitĂ© et qui pourrit la vie au quotidien, conclut le maire de Craponne. Comment ramener les auteurs de ces actes sur le droit chemin ? Je suis prĂȘt Ă  leur tendre la main, mais cette main, ils n’en veulent pas ! On n’en peut plus ! » Le service national universel, appelĂ© de ses vƓux par le PrĂ©sident de la RĂ©publique, serait-il l’une des solutions, glisse le dĂ©putĂ© Thomas Gassilloud. Ce sera le mot de la fin
 et peut-ĂȘtre l’objet d’un prochain dĂ©bat ? Mathieu Girandola Les autres questions de l’assistance Comment combattre les armes blanches ? Comment interdire l’arme blanche, alors qu’on en a tous, chez soi ? Le lĂ©gislateur, dans sa grande sagesse, a posĂ© le principe du trouble Ă  l’ordre public », rĂ©pond Olivier Rigal, commandant de la compagnie de gendarmerie de l’Arbresle. En matiĂšre de sĂ©curitĂ© sur internet, comment Ă©viter les escroqueries ? Le thĂšme a fait l’objet d’un prĂ©cĂ©dent dĂ©bat public. Le colonel Lagrange met en garde Internet est un espace de vie exactement comme le monde rĂ©el. Chaque fois que vous vous posez une question sur Internet, demandez-vous comment vous feriez dans le monde rĂ©el. » Autrement dit, ne faites pas sur Internet ce qu’il ne vous viendrait mĂȘme pas Ă  l’idĂ©e de faire dans la vie rĂ©elle
 comme, par exemple, publier des photos de famille dans un magazine ! sic L’état d’urgence a-t-il permis de rĂ©duire le nombre d’armes lourdes circulant en ville ? Des perquisitions ont amenĂ©, dans une minoritĂ© de cas, Ă  la dĂ©couverte d’armes, dont des armes lourdes », reconnaĂźt Olivier Rigal. Quant au trafic d’armes, il se fait Ă  bas bruit, Ă  bas niveau, Ă  trĂšs faible volume on doit saisir en France, une centaine de kalachnikovs par an, c’est relativement faible comparativement au nombre d’armes saisies, entre 5 et 8 000. Le trafic d’armes lourdes est trĂšs difficile Ă  entraver. » Quelle est l’efficacitĂ© des camĂ©ras de vidĂ©oprotection ? La vidĂ©o-protection fonctionne de deux façons, rĂ©pond Olivier Rigal. La premiĂšre avec un opĂ©rateur derriĂšre qui est capable de renseigner Ă  l’instant T, quand les faits se produisent, et donc d’alerter le coĂ»t est important. Ce systĂšme fonctionne trĂšs bien pour les incivilitĂ©s. La deuxiĂšme façon de travailler est celle de l’enregistrement. On ne pourra pas procĂ©der Ă  une interpellation immĂ©diatement mais on va pouvoir rĂ©cupĂ©rer les Ă©lĂ©ments de preuves qui permettront de confondre l’individu et de le sanctionner pĂ©nalement, et cela fonctionne trĂšs bien. Les camĂ©ras sont un apport trĂšs important dans la rĂ©solution d’affaires. » Beaucoup d’automobilistes roulent sans permis et ne sont punis que d’une amende de 800€
 La justice peut prononcer une confiscation du vĂ©hicule, note le commandant Rigal. Mais la sanction effectivement n’est pas immĂ©diate et l’auteur de ce dĂ©lit repartira, avec une convocation en justice pour une date ultĂ©rieure. Une campagne de la PrĂ©vention routiĂšre essaie en ce moment de sensibiliser ces conducteurs sur les consĂ©quences financiĂšres d’un accident causĂ© en cas de dĂ©faut d’assurance ou de permis c’est une consĂ©quence pĂ©cuniaire Ă  vie. Malheureusement, c’est un message qu’on a du mal Ă  faire passer aux dĂ©linquants routiers qui sont totalement hermĂ©tiques Ă  ce sujet. » LasĂ©curitĂ© est l’affaire de tous. L’assistance Ă  l’écoute. SociĂ©tĂ©, Saint-GĂ©nis-des-Fontaines. PubliĂ© le 06/10/2021 Ă  21:31, mis
L'actualitĂ© de l'OMS Page d'accueil/ CommuniquĂ©s de presse/ item/ La sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments est l’affaire de tous CĂ©lĂ©brĂ©e le 7 juin dans le monde entier, la toute premiĂšre JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments des Nations Unies a pour objectif de garantir la sĂ»retĂ© de la nourriture que nous annĂ©e, prĂšs d'une personne sur dix dans le monde soit prĂšs de 600 millions de personnes tombe malade et 420 000 d'entre elles meurent aprĂšs avoir ingĂ©rĂ© de la nourriture contaminĂ©e par des bactĂ©ries, des virus, des parasites ou encore des substances chimiques. Les aliments dangereux ont Ă©galement pour effet de freiner le dĂ©veloppement dans de nombreuses Ă©conomies Ă  faible et Ă  moyen revenu, ces derniĂšres perdant prĂšs de 95 milliards de dollars en productivitĂ©. A cela s'ajoutent les maladies, les handicaps et les dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©s chez les sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments, une affaire de tous tel est le thĂšme de la JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments pour cette annĂ©e 2019. La sĂ©curitĂ© sanitaire contribue Ă  la sĂ©curitĂ© alimentaire, Ă  la santĂ© humaine, Ă  la prospĂ©ritĂ© Ă©conomique, Ă  l'agriculture, Ă  l'accĂšs aux marchĂ©s, au tourisme et au dĂ©veloppement a dĂ©signĂ© deux de ses agences, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture FAO et l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS afin de mener Ă  bien les efforts visant Ă  promouvoir la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments Ă  travers le FAO et l'OMS unissent leurs forces en vue d'aider les pays Ă  prĂ©venir, Ă  gĂ©rer et Ă  rĂ©duire les risques associĂ©s Ă  la filiĂšre agroalimentaire, en travaillant aux cĂŽtĂ©s des vendeurs et des producteurs alimentaires, des autoritĂ©s rĂ©glementaires et des principaux acteurs de la sociĂ©tĂ© civile, en fonction du lieu de production de la nourriture, Ă  savoir si celle-ci est produite au niveau national ou importĂ©e.Si vous ĂȘtes un agriculteur, un fournisseur agricole, un transformateur alimentaire, un transporteur, un nĂ©gociant ou un consommateur, la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments vous concerne. Il n'y a pas de sĂ©curitĂ© alimentaire sans sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments», a dĂ©clarĂ© M. JosĂ© Graziano da Silva, Directeur gĂ©nĂ©ral de la FAO.Les aliments dangereux tuent prĂšs de 420 000 personnes chaque annĂ©e. Ces dĂ©cĂšs peuvent totalement ĂȘtre Ă©vitĂ©s», a prĂ©cisĂ© Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur gĂ©nĂ©ral de l'OMS. La JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments est une occasion unique de sensibiliser les gouvernements, les producteurs, les prestataires et les consommateurs aux dangers des mauvais aliments. De la ferme Ă  l'assiette, nous avons tous un rĂŽle Ă  jouer pour rendre l'alimentation plus sĂ»re», a-t-il serait rentable d'investir dans des systĂšmes alimentaires durablesLa FAO et l'OMS soulignent l'importance du fait que tout le monde puisse avoir accĂšs Ă  une nourriture saine et nutritive en quantitĂ© suffisante et que la salubritĂ© des aliments est essentielle Ă  la promotion de la santĂ© et Ă  l'Ă©radication de la faim, soit deux Ă©lĂ©ments primordiaux des Objectifs de dĂ©veloppement aliments sĂ»rs permettent non seulement un apport convenable en nutriments mais aussi de mener une vie saine. La production d'aliments de bonne qualitĂ© contribue Ă  amĂ©liorer la durabilitĂ© et la productivitĂ© en facilitant l'accĂšs aux marchĂ©s, ce qui a aussi pour effet de stimuler le dĂ©veloppement Ă©conomique et de rĂ©duire la pauvretĂ©, surtout en milieu davantage dans l'Ă©ducation Ă  la salubritĂ© alimentaire auprĂšs des consommateurs peut potentiellement contribuer Ă  rĂ©duire les maladies d'origine alimentaire, avec notamment un retour sur investissement de 10 dollars pour chaque dollar Ă  la JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des alimentsLes activitĂ©s organisĂ©es autour de la JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments visent Ă  encourager le public Ă  agir en vue de prĂ©venir, de dĂ©tecter et de gĂ©rer les dangers sanitaires associĂ©s Ă  l' bonnes actions tout au long de la filiĂšre agroalimentaire, des agriculteurs aux consommateurs, ainsi qu'une bonne gouvernance et des rĂšglementations sont essentielles afin de parvenir Ă  la sĂ©curitĂ© sanitaire des FAO et l'OMS ont créé un nouveau guide pour montrer comment chacun de nous pourrait participer. Le guide propose cinq Ă©tapes pour changer la donne et parvenir Ă  la sĂ©curitĂ© sanitaire des alimentsS'assurer que la nourriture soit sans danger. Les gouvernements doivent s'assurer que la nourriture soit sans danger et sans aucun risque. L'agriculture et les producteurs alimentaires doivent adopter de bonnes pratiques. Manipuler avec soin. Les opĂ©rateurs Ă©conomiques doivent s'assurer que la nourriture est transportĂ©e, stockĂ©e et prĂ©parĂ©e sans aucun risque. VĂ©rifier que les aliments soient sans danger. Les consommateurs doivent pouvoir accĂ©der Ă  des informations claires et fiables, en temps opportun, sur les risques nutritionnels et les risques de maladies associĂ©s Ă  leurs choix Ă©quipe pour parvenir Ă  une meilleure sĂ©curitĂ© sanitaire. Les gouvernements, les organismes Ă©conomiques rĂ©gionaux, les organisations onusiennes, les agences de dĂ©veloppement, les organisations de commerce, les groupes de consommateurs et de producteurs, les institutions universitaires et de recherche et les structures du secteur privĂ© doivent travailler ensemble sur les problĂšmes liĂ©s Ă  la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments. DorĂ©navant, la date du 7 juin sera l'occasion de souligner les bienfaits associĂ©s Ă  une nourriture saine. La JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments a Ă©tĂ© adoptĂ©e par l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies en dĂ©cembre 2018. Le processus a Ă©tĂ© initiĂ© en 2016 par le Costa Rica, par le biais de la Commission du Codex Alimentarius, une structure gĂ©rĂ©e par la FAO et l' et chiffres clĂ©s sur la sĂ©curitĂ© sanitaire des alimentsPrĂšs de 600 millions de personnes - soit presqu'une personne sur 10 dans le monde - sont tombĂ©es malades aprĂšs avoir mangĂ© de la nourriture contaminĂ©e et 420 000 d'entre elles meurent chaque enfants ĂągĂ©s de moins de cinq ans reprĂ©sentent, Ă  eux seuls, 40 pour cent du fardeau des maladies d'origine alimentaire, avec 125 000 dĂ©cĂšs chaque maladies d'origine alimentaire trouvent leur origine dans les bactĂ©ries, virus et substances chimiques qui pĂ©nĂštrent dans le corps Ă  travers la nourriture ou l'eau maladies d'origine alimentaire entravent le dĂ©veloppement socioĂ©conomique en mettant Ă  rude Ă©preuve les systĂšmes de santĂ© et en fragilisant les Ă©conomies, le tourisme et le commerce valeur du commerce alimentaire s'Ă©lĂšve Ă  1,6 trillion de dollars amĂ©ricains, ce qui reprĂ©sente environ 10 pour cent du commerce mondial certaines estimations, les aliments dangereux coĂ»tent aux pays Ă  faible et Ă  moyen revenu prĂšs de 95 milliards de dollars chaque annĂ©e en perte de des pratiques en matiĂšre d'hygiĂšne dans les secteurs de l'alimentation et de l'agriculture peuvent aider Ă  rĂ©duire l'Ă©mergence et la propagation de la rĂ©sistance aux antimicrobiens tout au long de la chaĂźne alimentaire et dans l'environnement. Paul Garwood ChargĂ© de communication OMS
Lasécurité, c'est aussi l'affaire de tous et on ne voit pas pourquoi ça ne serait pas l'affaire des régions. Les Régions n'ont pas vraiment la main sur la sécurité.
Vous les avez vus surement sur les routes des vacances, ces panneaux jaunes Ă  l’entrĂ©e des villages, avec cet Ɠil au milieu qui vous fixe. Parfois noir, parfois bleu, Comme pour dire hĂ© toi attention je te l’ai
 Ă  l’Ɠil. La plupart du temps, dĂ©signĂ©s par le maire, citoyen volontaire, le voisin vigilant est censĂ© rapporter Ă  la police ou la gendarmerie, tous les faits qu’il peut trouver suspects. Les dĂ©tracteurs parlent de dĂ©lation, les promoteurs rĂ©pondent pas du tout, nous crĂ©ons du lien entre voisins. Alors que la sĂ©curitĂ© promet d’ĂȘtre l’un des thĂšmes de la campagne prĂ©sidentielle Ă  venir, alors que le prĂ©sident Macron a appelĂ© lui-mĂȘme a une sociĂ©tĂ© vigilante. Voisins vigilants, la sĂ©curitĂ© peut elle ĂȘtre l’affaire de tous ? Avec nous pour en parler Virginie Malochet, Sociologue Ă  l’Institut Paris RĂ©gion et chercheuse associĂ©e au CESDIP Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pĂ©nales ; Matthieu Valet, commissaire de police, porte-parole du Syndicat IndĂ©pendant des Commissaires de Police ; Thierry Chicha, Co-fondateur des Voisins Vigilants et Solidaires ; Juliette MĂ©adel, PrĂ©sidente du 1er groupe d'opposition Ă  la mairie de Montrouge. Ancienne SecrĂ©taire d’Etat chargĂ©e de l’Aide aux Victimes 2016-2017 Programmation musicale Relax, Rejjie Snow 2021 Les sĂ©quoias, Pomme 2021
LasĂ©curitĂ© est l'affaire de tous. En 2018, l’UniversitĂ© a renforcĂ© la sĂ©curitĂ© en crĂ©ant un Ă©tat-major directement rattachĂ© Ă  la Direction administrative et en introduisant un nouveau poste de responsable santĂ© et sĂ©curitĂ©. Trois mois aprĂšs sa mise en place en mars 2018, le Rectorat validait le nouveau concept de sĂ©curitĂ© qui VoilĂ  un domaine que toutes les composantes de la sociĂ©tĂ© prennent Ă  bras-le-corps aujourd’hui en Guadeloupe c’est pourquoi je suis lĂ  » m’expliquait Ă  l’entrĂ©e du MĂ©morial’Act ce lundi 28 mars Ă  15 heures Roland A., chef d’entreprise, venu aux Assises de la SĂ©curitĂ© RoutiĂšre. J’ai des salariĂ©s et je me dois de les protĂ©ger des risques encourus ».Les chiffres en effet sont alarmants En 2021 dans notre Guadeloupe 461 accidents de la victimes de la route65 tuĂ©s sur nos routes dont 14 piĂ©tons, 20 motards, 5 cyclistes, 26 chiffres Ă  eux seuls parlent. La courbe est ascendante depuis quelques annĂ©es c’est pourquoi ces assises ont Ă©tĂ© mises en place pour qu’une prise de conscience se fasse authentiquement Ă  la fois collectivement et individuellement. AprĂšs les associations, les collectivitĂ©s, toutes les instances Ă©ducatives, scolaires, citoyennes, politiques, sanitaires, professionnelles et religieuses Ă©taient invitĂ©es Ă  donner leur avis et proposer des solutions pour endiguer ce flĂ©au. Les statistiques et les chiffres font froid dans le dos » dĂ©clarent les services prĂ©fectoraux. Il nous faut regarder les choses en face, et faire un travail de conscientisation, prĂ©vention et de formation » appuie Arlette Oxybel qui promeut Ă  tous les niveaux l’ aprĂšs-midi les entrepreneurs sont venus apporter leur expertise, conscients qu’ils sont que leurs collaborateurs et salariĂ©s sont souvent sur les routes. Nous avons 2480 kms de routes en Gwadloup, et nous avons eu 65 morts l’an dernier 1 mort tous les 38 kms ! Comment pouvons-nous dormir tranquilles ! » Le triptyque comportement, addiction, vitesse est le plus dangereux. C’est sur lui qu’il faut agir. Tous les Ă©tablissements scolaires d’enseignement en sont bien conscients. Le LEP de Blanchet par exemple est Ă  la proue du navire de cette Ă©ducation/prĂ©vention chaque annĂ©e des forums sont créés pour permettre aux jeunes de prendre conscience des dangers et de se responsabiliser les Ă©lĂšves ont la possibilitĂ© de faire l’apprentissage sur des simulateurs. L’Enseignement Catholique et les instances de l’Eglise veulent apporter leur pierre Ă  l’ Dieu et aimer l’Eglise, c’est aussi vouloir prĂ©server la famille, faire progresser la sociĂ©tĂ© dans le sens du bien commun et apporter la sĂ©curitĂ© et le bonheur autour de nous. Montre-moi comment tu conduis, je te dirai qui tu es ?» disait le pĂšre Guy Gaucher, quand il Ă©tait professeur de spiritualitĂ© au grand sĂ©minaire d’OrlĂ©ans avant d’ĂȘtre nommĂ© Ă©vĂȘque de Lisieux comment tu te conduis dans la vie et comment tu conduis sur la route. Il faut ĂȘtre concret. L’éducation spirituelle c’est aussi l’ancrage dans la vie concrĂšte. Ce pragmatisme du comportement Ă©lĂšve l’ñme ». N’hĂ©sitons pas dans toutes nos rĂ©unions de groupes, de formation, de mouvements, d’aumĂŽnerie, de catĂ©chĂšse
 de parler de la SĂ©curitĂ© RoutiĂšre ! Quel engagement de jeune chrĂ©tien prenez-vous aujourd’hui Ă  la suite du sacrement de Confirmation que vous recevez ? » avait demandĂ© Mgr Cabo aux jeunes confirmands de l’aumĂŽnerie Dom Helder Camara en 2007 Ă  St Jean Bosco. L’un deux avait rĂ©pondu je m’engage Ă  rendre ma Guadeloupe plus belle en faisant un effort de comportement Ă©cologique participer rĂ©guliĂšrement aux nettoyages des plages de ma commune ! » Et un autre je m’engage Ă  ne plus boire aucun alcool avant de prendre ma moto, et je m’engage Ă  faire en sorte que la sĂ©curitĂ© routiĂšre progresse chez nous en respectant les panneaux de circulation et les limitations de vitesse ! » Mgr Cabo les avait fĂ©licitĂ©s chaleureusement et citĂ©s en exemples continuez de vivre en chrĂ©tiens surtout, et revenez me voir rĂ©guliĂšrement pour me dire oĂč vous en ĂȘtes de votre engagement et de votre responsabilitĂ©, je serai heureux d’échanger avec vous ! »Jean-Marie Gauthier Selonla prĂ©fecture de police de Paris, 15 millions de voyages quotidiens sont effectuĂ©s sur le rĂ©seau de transports d'Ile-de-France PubliĂ© le 03/11/2017 Ă  1006, Mis Ă  jour le 03/11/2017 Ă  1102 AprĂšs la tour Eiffel avant hier, le premier ministre Édouard Philippe s'est rendu Ă  la gare du Nord Ă  Paris aujourd'hui pour rassurer les Français deux jours aprĂšs que la loi antiterroriste a remplacĂ© l'Ă©tat d'urgence et rappeler que "la sĂ©curitĂ© est l'affaire de tous"."Nous savons parfaitement que le niveau de menace reste Ă©levĂ©", a dĂ©clarĂ© Édouard Philippe entourĂ©, du ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rard Collomb et de la ministre des Transports Élisabeth Borne. "La sĂ©curitĂ© c'est l'affaire de tous, ça n'est pas uniquement l'affaire des forces de l'ordre", a-t-il rappelĂ© aprĂšs avoir rencontrĂ© les policiers, gendarmes, agents de la sĂ»retĂ© de la SNCF et de la RATP."Les dĂ©fis sont immenses mais le gouvernement, les forces de l'ordre, l'ensemble des opĂ©rateurs sont extrĂȘmement mobilisĂ©s pour mettre des moyens humains supplĂ©mentaires, vĂ©rifier que le cadre juridique de notre action nous permet d'apporter des rĂ©ponses claires et efficaces et c'est notamment le cas depuis l'adoption de la loi antiterroriste", a-t-il dit."Et puis au-delĂ  des moyens humains et juridiques, et au delĂ  mĂȘme des moyens matĂ©riels, je redis l'attention que nous devons tous avoir, cette vigilance collective et pas simplement la vigilance des forces de l'ordre, car ils ne pourront rĂ©pondre au dĂ©fi immense du terrorisme que par une attention permanente et collective de l'ensemble des citoyens", a assurĂ© le Premier ministre.» Lire aussi - À la Tour Eiffel, Édouard Philippe dĂ©fend la sortie de l'Ă©tat d'urgence LaSST, c’est l’affaire de tous !? Ce guide vise Ă  soutenir les milieux de travail pour la prise en charge de la santĂ© et la sĂ©curitĂ© du travail (SST) dans leur milieu de travail. Les mesures proposĂ©es doivent ĂȘtre adaptĂ©es par les diffĂ©rents secteurs Ă  leurs spĂ©cificitĂ©s pour garantir que les activitĂ©s puissent reprendre ou continuer dans les conditions les plus sĂ»res et les
vendredi 30 septembre 2016 La restructuration ou la stratĂ©gie de la privatisation rampante Les cheminots ne comptent plus les plans de restructuration, qui se sont succĂ©dĂ©s ces derniĂšres annĂ©es. D’un statut unique il y a une trentaine d’annĂ©es oĂč la SNCF constituait un seul EPIC Établissement Public Industriel et Commercial ; Ă  la crĂ©ation de RFF RĂ©seau ferrĂ© de France en 1997, ayant conduit Ă  la sĂ©paration de l’exploitation et de l’infrastructure, 2014 aura fait naĂźtre l’une des rĂ©formes ferroviaires les plus importantes de par l’éclatement du groupe en trois EPIC SNCF, SNCF rĂ©seau et SNCF MobilitĂ©s. Sans compter la multitude de filiales de droit privĂ© qui compose aujourd’hui le parc visuel du groupe dans son ensemble, conduisant Ă  la transformation volontaire du statut de cheminot, obtenu avec combativitĂ© et dĂ©termination, mais considĂ©rĂ© par la direction de la SNCF comme Ă©tant le frein principal au dĂ©veloppement de l’activitĂ© ferroviaire. Depuis quelques annĂ©es, chacune des activitĂ©s du groupe SNCF a des comptabilitĂ©s sĂ©parĂ©es Infra, Traction, Gare, Fret,
, permettant ainsi la sĂ©paration des Branches Ferroviaires » les plus rentables, de celles beaucoup plus pauvres. La derniĂšre rĂ©forme en date ayant accentuĂ© la mise en concurrence entre gares, entitĂ©s du mĂȘme mĂ©tier. Les filiales de droit privĂ©, tout comme leurs sous-filiales, créées volontairement par le groupe, tendent Ă  rĂ©duire les coĂ»ts de production en tirant par le bas non seulement les salaires mais Ă©galement les conditions de travail. C’est en ce sens qu’on entend rĂ©guliĂšrement parler de dumping social ». En effet, la SNCF organise sa propre concurrence en interne, faisant travailler des salariĂ©s dĂ©pendant du droit privĂ© Ă  des conditions plus avantageuses pour l’entreprise mais nettement moins pour les salariĂ©s. Les cheminots, n’étant pas dupes de cette pratique rĂ©pandue, se sont non seulement battus lors des derniers mouvements sociaux pour la dĂ©fense de leurs conditions de travail, mais aussi pour la gĂ©nĂ©ralisation de leur statut Ă  l’ensemble des salariĂ©s embauchĂ©s par des filiales rĂ©gies par le droit privĂ©. Ce message primordial d’une lutte visant l’amĂ©lioration des conditions de travail de l’ensemble, a volontairement Ă©tĂ© Ă©touffĂ© par la classe politique, les mĂ©dias traditionnels Ă  leur botte, tout comme certaines directions syndicales. La stratĂ©gie du clientĂ©lisme au dĂ©triment du service public La rĂ©orientation stratĂ©gique de l’entreprise vers plus de rentabilitĂ© et de profit entraĂźne une transformation fondamentale dans l’organisation du travail et la qualitĂ© du service apportĂ© aux usagers. La sĂ©mantique a son importance en pareilles circonstances l’usager reste bien la prĂ©occupation principale du cheminot quand la direction ne voit plus en lui qu’un simple client. Exemple de cette dĂ©monstration, les TER circulent aujourd’hui de plus en plus sans agent d’accompagnement sous prĂ©texte que la frĂ©quentation des lignes ne justifie plus la prĂ©sence d’un personnel humain Ă  bord, et arguant de la mise en place d’un systĂšme automatisĂ© qui fait de l’unique conducteur l’acteur polyvalent devant faire face Ă  toutes les situations. On comprend aisĂ©ment les consĂ©quences qui en ressortent pour l’usager, n’ayant plus d’interlocuteur direct en relation avec les fonctions de sĂ©curitĂ© ferroviaire, d’information et d’assistance aux voyageurs. De mĂȘme que le conducteur seul sera dans l’obligation d’effectuer de multiples tĂąches, de mĂȘme le voyageur sera dans l’impossibilitĂ© d’obtenir en temps utile toute information et aide nĂ©cessaires dans le cadre de son voyage. Guillaume Pepy – directeur du groupe depuis 2008 - ne s’en est pas cachĂ© en affirmant qu’un conducteur pourrait Ă  terme vendre des billets de train, dans l’objectif de tendre vers toujours plus de flexibilitĂ© au dĂ©triment de la qualitĂ©. La profession mĂȘme de conducteur est menacĂ©e par le progrĂšs de la robotisation, conduisant dans un futur proche Ă  voir apparaĂźtre des trains autonomes ne nĂ©cessitant plus leur prĂ©sence en cabine. Ce projet Ă©tant dĂ©jĂ  d’actualitĂ© en Allemagne, qui envisage de faire circuler des trains autonomes dĂšs 2021, Guillaume Pepy n’a pas formellement dĂ©menti la faisabilitĂ© de ce mĂȘme processus en France, tout en restant rĂ©servĂ© sur cette question, par crainte sans doute d’attiser la colĂšre syndicale vu le contexte de tension sociale actuel. Les salariĂ©s de la SNCF et les usagers pĂątissent tous deux des dĂ©cisions prises par une direction dont l’objectif premier est de favoriser la rentabilitĂ© Ă  n’importe quel prix. Notons Ă©galement l’apparition depuis quelques annĂ©es, au sein mĂȘme de l’entreprise, d’une prĂ©sence en constante augmentation de sociĂ©tĂ©s privĂ©es attitrĂ©es Ă  la rĂ©alisation des travaux de maintenance de la voie, entraĂźnant retards, dysfonctionnement et incidents. Ainsi, mĂȘme le savoir-faire inhĂ©rent Ă  la SNCF en matiĂšre de travaux et maintenance se retrouve confrontĂ© Ă  cette logique libĂ©rale d’économie drastique. Et la sĂ©curitĂ© dans tout cela ? La forme du combat menĂ© par les cheminots en interne ne doit pas avoir de logique corporatiste. Force en est, bien qu’ayant Ă©tĂ© freinĂ©e par la politique des directions, la volontĂ© de faire converger la lutte des cheminots avec celle plus gĂ©nĂ©rale contre la loi Travail, rĂ©vĂ©latrice de cet esprit d’émulation commune encouragĂ© et entretenu par la base. Le souci premier consistant Ă  dĂ©fendre, par le biais de leur statut, celui plus gĂ©nĂ©ral du statut de l’ensemble des travailleurs du secteur ferroviaire, public et privĂ© confondus. Ce qui semblerait nous Ă©loigner de prime abord, cheminots d’un cĂŽtĂ©, et usagers de l’autre, en vĂ©ritĂ© nous rapproche nous sommes toutes et tous des usagers. Nous souhaitons toutes et tous voyager en toute sĂ©curitĂ© et cela constitue une rĂ©alitĂ© non nĂ©gociable. En ce sens, il convient de nous faire confiance les uns les autres, de balayer les rumeurs et propagandes volontairement relayĂ©es par les mĂ©dias qui voudraient opposer le cheminot Ă  l’usager, et de comprendre que nous avons des intĂ©rĂȘts communs, Ă  savoir assurer un service public de qualitĂ© en toute sĂ©curitĂ©. Ce qui nous diffĂ©rencie se situerait dans notre connaissance interne de l’entreprise, des consĂ©quences de ces politiques de rentabilitĂ© qui dĂ©font chaque jour un peu plus la qualitĂ© du transport ferroviaire. Les combats que nous menons en interne contre notre direction, nous les menons Ă©galement pour les usagers puisque Ă  l’inverse de nos dirigeants, nous considĂ©rons la notion de Service Public comme une prioritĂ©, tandis qu’eux vous regardent sous l’Ɠil rapace du client Ă  qui l’on vend une prestation, ni plus ni moins. La catastrophe ferroviaire de BrĂ©tigny-sur-Orge en est l’illustration parfaite. Quid de la responsabilitĂ© avĂ©rĂ©e de la SNCF quant au dĂ©faut de maintenance de la voie, pourtant mis en lumiĂšre par l’expertise judiciaire et auquel Guillaume Pepy tente expressĂ©ment de soustraire toute responsabilitĂ© de l’entreprise. Cette chronique d’une catastrophe annoncĂ©e est l’illustration tragique de cette politique de rentabilitĂ© mise en place par la direction, dont les usagers subissent aujourd’hui les consĂ©quences. ImmoralitĂ© des dirigeants d’autant plus importante, devant la difficultĂ©, voire l’impossibilitĂ©, de faire condamner de grands groupes lorsque de tels drames se produisent. La rĂ©ciprocitĂ© n’étant pas de rigueur puisque le 27 octobre, Arnaud, cheminot et dĂ©lĂ©guĂ© du personnel, s’est vu condamnĂ© en premiĂšre Instance par le tribunal d’Amiens Ă  6 mois de prison avec sursis et des dommages et intĂ©rĂȘts s’élevant Ă  67 000€ pour des faits relatifs au droit de grĂšve. ImpunitĂ© d’un cĂŽtĂ© et rĂ©pression de l’autre. De par cette lettre ouverte aux usagers, notre objectif est de continuer Ă  faire valoir la dĂ©fense des acquis sociaux des cheminots, de la classe ouvriĂšre dans son ensemble et des usagers. Pour cela, il nous a paru indispensable de renouer le dialogue avec les prĂ©occupations de millions d’usagers qui utilisent quotidiennement le transport ferroviaire, en leur proposant des revendications communes pour dĂ©fendre ce service public essentiel. Un programme qui dĂ©masque Ă  la fois l’hypocrisie de celles et ceux qui se vantent de vouloir assurer un service de qualitĂ©, Guillaume Pepy et sa bande, et qui au final ne cherchent que le profit, comme l’a dĂ©montrĂ© derniĂšrement le projet du Tram-Train 11, exploitĂ© par une sous-filiale de droit privĂ© de la SNCF, au dĂ©triment des conditions de travail des cheminots et de la sĂ©curitĂ© des usagers. Pour dĂ©fendre ce bien commun jusqu’au bout, il sera indispensable d’agir en solidaritĂ©. Seuls les cheminots et les usagers seront en capacitĂ© de proposer un service de transport ferroviaire de qualitĂ© et en toute sĂ©curitĂ©, en concentrant les moyens de production des chemins de fer sous leur propre contrĂŽle, puisque ce sont les cheminots eux-mĂȘmes qui ont les connaissances techniques requises Ă  ce titre, en lien direct avec le principal intĂ©ressĂ©, l’usager. Ne nous trompons pas d’adversaire, tous ensemble, nous luttons et combattons les mĂȘmes logiques de rentabilitĂ©s capitalistes.
xXyeFT.
  • 1iz0gf62gr.pages.dev/301
  • 1iz0gf62gr.pages.dev/472
  • 1iz0gf62gr.pages.dev/468
  • 1iz0gf62gr.pages.dev/203
  • 1iz0gf62gr.pages.dev/190
  • 1iz0gf62gr.pages.dev/30
  • 1iz0gf62gr.pages.dev/398
  • 1iz0gf62gr.pages.dev/377
  • la sĂ©curitĂ© est l affaire de tous